Monthly Archives: decembre 2010

Libertat a las cantonaus !

 

 

 



Cau cambiar !

Libertat est un mouvement jeune mais qui a su bénéficier de l’expérience des luttes sociales antérieures mais cependant récentes ainsi que du chemin parcouru par Anaram au Patac. Si nous nous présentons ici c’est parce que nous ressentons aujourd’hui le besoin de partager nos idées avec le plus grand nombre mais aussi ce besoin légitime d’être reconnus pour ce que nous sommes réellement aux yeux de tous, c’est-à-dire comme un véritable mouvement politique qui porte un projet de contre-société sérieux et ambitieux qui lui est propre.
A la différence de nos opposants, ce projet nous ne voulons pas l’imposer mais plutôt le bâtir avec les nombreuses personnes lucides quant à la situation honteuse dans laquelle nous plonge à grande vitesse l’État Français et sa république qui ne défend en priorité que les intérêts des privilégiés. Pourquoi lui accorder encore notre confiance et notre assujettissement ?

Víver : le Béarn est petit à petit touché par une spéculation grandissante. Résultats : les jeunes ne peuvent plus acheter des terres dans le pays où ils ont grandi et/ou étudié et nos villages deviennent des cités-dortoirs sans vie, loin du travail et des animations socioculturelles. A nous de relocaliser l’emploi, à nous d’impulser une dynamique qui permette de conserver nos savoirs et d’en créer de nouveaux. Les alternatives s’imposent, nous ne pouvons plus rien attendre de positif du système capitaliste.

Decidir : Nul ne peut s’enthousiasmer de la centralisation du pouvoir parisien qui nous touche depuis leur prétendue Révolution. Les décisions prises sur un territoire donné reviennent uniquement à celles et ceux qui y vivent et à celles et ceux qui le font vivre. Demandons maintenant plus de compétences locales et un pouvoir mieux réparti. Plus de pouvoir pour le citoyen qui ne peut réduire son droit à un simple bulletin de vote deux dimanches par an. Ne les laissons pas décider pour nos droits, ne les laissons pas décider pour nos retraites, ne les laissons pas décider de l’aménagement de notre territoire.

Au país : Notre culture autochtone n’a pas retrouvé sa place dans notre société dite moderne et tolérante. Aucune culture ne peut s’autoproclamer supérieure à d’autres. Notre langue en souffrance doit revivre au côté du Français : on doit la voir, l’entendre et se l’approprier pour créer et partager. Nos ennemis ne sont pas étrangers comme on voudrait nous le faire croire, ils sont bien de l’intérieur et ils ont le pouvoir. Notre terre appartient à tous ceux qui la respectent sans aucune discrimination de race ou de sexe. Notre « patois » est une Langue, notre « province » est un Pays.